Aujourd’hui, on demande aux parents d’être bienveillants, disponibles, patients, à l’écoute, connectés… mais surtout pas autoritaires.
Résultat ? Beaucoup culpabilisent dès qu’ils élèvent la voix, s'énervent ou posent un cadre.
Cette conférence propose des pistes concrètes pour les parents ou les éducateurs.
Et si l’autorité n’était pas un gros mot ? L’autorité parentale au service de l’épanouissement de l’enfant
Dans notre société où l'enfant est une personne, on a basculé de l'enfant, "petit animal à dresser" vers l'enfant-roi qui a son mot à dire à tout propos. Nous observons une augmentation importante de l'anxiété chez l'enfant et nous voyons vraiment comment les parents en voulant le mieux ne permette plus toujours aux enfants de trouver des limites, un cadre sécurisant. Comment réagir et mettre des limites tout en n'écrasant pas notre enfant, tout en lui permettant de s'épanouir ?
C'est parfois comme si poser un cadre revenait à briser l’enfant.
Et pourtant… c’est tout l’inverse.
Un enfant a besoin de limites claires pour se sentir en sécurité.
Pas pour obéir aveuglément, mais pour savoir où il se situe.
C’est le cadre qui lui permet d’explorer, pas le laxisme.
Dire non, ce n’est pas fermer.
C’est offrir une structure, un filet, un repère.
Un enfant frustré n’est pas un enfant malheureux.
C’est un enfant qui apprend que le monde ne tourne pas autour de lui.
Qu’il y a des règles, des autres, des temps d’attente.
Et ça, c’est une formidable préparation à la vie.
L’autorité bienveillante, c’est le socle invisible sur lequel l’enfant peut grandir.
Elle ne l’écrase pas : elle l’élève.
Et lui donne les ressources pour devenir solide, libre et épanoui.